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éclats de feux

une dague frôle ses pétales

un secret sort de ses lèvres

le matin

à l’approche du "royaume igné dont nous sommes peut-être d’infimes étincelles"

« Vous autres poètes avaient fait de l’amour une immense imposture : ce qui nous échoit semble toujours moins beau que ces rimes accolés comme deux bouches l’une sur l’autre. Et pourtant quel autre nom donner à cette flamme ressuscitant comme le Phénix de sa propre brûlure, à ce besoin de retrouver le soir le visage et le corps qu’on a quittés le matin ? Car certains corps sont rafraichissants comme l’eau, et il serait beau de se demander pourquoi les plus ardents sont ceux qui raffraichissent le plus. »
L’oeuvre au noir, Yourcenar


F., dimanche 11 décembre 2005
Messages
  • baiser
    21 décembre 2005, par fg

    restait le baiser - quoi ? ardent - comment est-ce que l’on pouvait faire ça ?

    José lui parlait d’un livre qu’il venait de lire sur un vieux qui vécut avec des indiens, mais elle pensait à son billet qu’elle devait aller changer encore une fois

    elle ne connaissait si peu de choses de l’amour, c’était pour elle comme une photo volée et cachée, un battement de cils qui la plongeait dans l’immensité, un frisson qui traversait l’épaisseur de sa peau, un désir comme une profondeur de miroir
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