rêves endormis
ses rêves n’avaient pas de prix, quand il apparaissait sur les routes de cette vallée inconnue l’invitant d’un baiser à se reposer dans ses bras
tout le monde connaît un ou deux rêves nappés de fragilité obscure, elle les retenait un instant proche des étoiles sur des fréquences radios de ce train en partance
et alors elle s’allongeait dans le wagon et le sérum montait le long de sa colonne et frisait son regard
les collines au loin épousaient ses rêves sauvages
F., jeudi 2 février 2006
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