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écriture
parfois l’écriture est difficile comme le voyage que l’on projette de faire, un alibi pour la rencontre et l’éphémère, l’étrangeté d’une passion qui échappe, une souffrance qui se nourrit de ses propres mots enfouis
j’imagine les plaines immenses de ce pays à découvrir et la montagne Baktiar d’où je pourrais peut-être mieux connaître ses creux et voir ses fleuves qui s’étendent en dessinant un triangle
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en attendant mes photos, je m’appuie sur les vôtres
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F., lundi 27 février 2006
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Messages
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Je pense directement à la route de Jack Kerouac. J’ai une envie subite d’idéalisme. Que les frontières tombent que le ciel soit la limite et que je sois capable d’en retranscrire ne serait-ce qu’une petite partie en mots. Le silence est une chose, l’abstinence d’écrire en est une autre. J’aimerais être capable de décrire ces instants. L’appel de la route, du large, du ciel.
Au fond je ne fais que rêver de ce genre de choses. Je ne suis qu’un micro-bourgeois casanier. Pour voyager il faut de l’ambition, de l’espoir, de la confiance en son prochain.
Quand je vois un tel ciel, je suis presque comme opprimé car je ne me sens pas à la hauteur.
En attendant ces instants de grâce, je vis mes aventures intérieures et mineures.
En tout cas, merci pour le défi qui est motivant, et l’espoir qui en découle.
Merci, tout simplement.
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