plus personne ne jetait un oeil à l’embrasure, ses bras lui manquaient, il ne pouvait plus se frottrer les yeux quand les images tombaient alors il chantait à ciel ouvert en se disant que la mer ne se serait jamais bien loin
en mai il suivait depuis longtemps déjà les bras de la Loire quand bientôt les cerises déjà vertes étaient mûres
il s’éloigna du futur et retrouvit le printemps, ses pieds battaient forts pour avancer, il aimait nouer les fils sous le pont et leur éclat l’apaisait, elle dormait déjà, le temps était court comme une bouchée
F., dimanche 13 mai 2007
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