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From the coastBords de la Loire, souvenirs, août 2007 | ||
Ma blanche toute sablée, Juste après notre rendez-vous, je suis allée prendre l’air sur les côtes de l’océan, j’avais envie d’huîtres, je me suis installé dans un petit bar face à la mer et j’ai pensé à ton projet d’île à bisous Ne pleure pas ma belle, si le prince charmant n’existe pas, il existe des bâteaux pour transporter les larmes et pêcher des coeurs plein de rêves. ne méprises pas les rêves, même ceux de ton passé. Tu ressembles à cette pierre, pleine et entière. Tu me parles d’Hadrien comme si tu ne supportais pas ou plus ta faiblesse. Non, tu n’es pas empereur et heureusement. Oui, tu es forte, mais tu portes beaucoup, ton sac à dos est trop lourd, vide-le de temps en temps, tu marcheras mieux. Fais attention à toi. Je viens de lire que Yourcenar a longtemps hésité entre cet homme illustre et ... ton favori Omar Khayyam. Elle aurait écrit de belles lettres sur ce poète astrologue d’Orient. Mais si c’était une piste pour toi ? Et puis promis, je t’emmèrai un jour sur sa tombe à Petite-Plaisance, sur l’île des Monts-Déserts, là-bas tes larmes se transformeront en pétales de roses et je ne quitterai pas ta main.
Peut-être n’est-elle pas si loin notre source : j’ai lu dans Hadrien, « Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’?il intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres. ». Nous cheminerons encore et encore, tu verras, et j’aime te voir sourire. J’avais acheté cette carte postale de ce pays de Loire. Mais tu sais, je ne sais pas écrire. Mais, si tu aimes vraiment les histoires, je t’en raconterais encore d’autres. De celles où l’on n’arrive pas à savoir, si c’est de la réalité ou de la fiction. Mon père était chansonnier, et quand on était petits et qu’il avait un petit verre dans le nez qui lui faisait oublier la dureté de la vie et le rendait plus doux avec nous, il nous chantait de biens belles histoires. Les plus incroyables étaient les meilleures, nous on l’écoutait avec toutes nos grandes zoreilles, tu vois ? Envoies-moi encore des wagons de tes petits mots, même dans le désordre, je les collerai sur ma peau de crocodile comme un cataplasme pour me guérir... Ce que je préfère chez toi, c’est ce n’importe quoi dans tes mots au bord de tes yeux ... M.A. mardi 28 août 2007 | ||
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