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Sous la pluie, j’imagine à nouveau "une autre naissance". C’est le poème de Forough Farrokhzad que j’ai retrouvé ici :
"Dans un jardin de souvenirs,
Expier, dans la tristesse d’une voix qui me dit
"J’aime tes mains" !
Je planterai mes mains dans le jardin [...]
Je planterai mes mains et mes pieds partout où je passerai et jouerai des temps longs des couleurs du printemps...
Ca s'intitule ?Again?, inspirée d’une magnifique chanson qui déchire les organes ...
Je voulais marquer la pause.
par Iscia, samedi 16 janvier 2010
Merci beaucoup.
par Francois, dimanche 17 mai 2009
L'avez-vous vu passer ? C'est une page qui dérivait au loin, « une marée qui montait et se répandait sur le ciel » Fugacile
Une page, une « machinerie » (clic latéral droit) pour s'enrouler dans le vert tendre des pelouses défaites ? Une page alabandine pour confondre les fous hors dedans ? Vous pourrez y chercher tous les mots de Touarance ? et les redéfinir sur Idiomie ! Glose imaginale à inventer librement ?
Je vous en prie. Avez-vous au passage soulevé l'ivresse des matins argentés ? « 10e jour » pour présenter les suites d'images dépliées [Anamné] [Retrolingual] [Exephere] ? des jeux que le temps abrège?
Certes, nul ne vous oblige à écrire sur Voyaahl compooh dans l'exercice de mars et la musique de Rezvani, cette mathématique des c'urs empêchés ?
Alors, voici deux liens externes associés à cette lettre, parmi tant d'autres qui apparaissent sur Transrelle : un montage « Etat de siège », poème de Marmoud Darwich mise abîme avec des photographies d’Olivier Thébaud (Actes Sud éditions), et une musique de « I'll tell you a story » de Colleen, pour accueillir tous les matins nouveaux ...
par Iscia, mardi 3 mars 2009
Tu as pris des risques. Sans aucun doute. Tu t’es lancée sans un mot, sans hésitation. Tu as mené ton existence vers l’inconnu. C’est remarquable. Tu ne t’es pas abandonnée en remettant en cause ton choix à chaque fois que se présentait une difficulté. Tu l’a réglée et tu as continué, toujours un peu plus forte, ou en tout cas plus libérée.
J’ai senti que j’existais quand j’étais là-bas. Et pourtant, je doute toujours. J’ai la rage, je doute et je pars pour vérifier, pour apprendre et rechercher.
Partir pour ne pas exploser, pour apaiser la douleur, partir pour faire une pause de cette ivresse qui laisse des traces, partir pour respirer le monde. Ce matin-là en buvant un café du Népal, j’ai compris qu’il était l’heure de la rejoindre. Partir pour composer et terminer ce travail qui piaille parce qu’il crève la dalle. Tous ces projets qui exigent d’exister. Tous ces projets qui veulent leur indépendance. Partir pour éviter de fuir définitivement, pour ne pas lâcher prise. Et puis cette atmosphère fascisante. A peine dégustées, les pentes du Népal glissaient sur mes parois de l’ailleurs. Tellement sensuel que j’étais déjà sur le prochain voyage. Toujours un voyage d’avance.
J’attendrai, je partirai et j’attendrai... avec impatience.
Partir pour s’affronter, pour se parler en situation, partir pour être un autre et lui laisser le temps. Le temps d’un regard. Le regard d’un autre temps. Le temps de tendre nos mains. La main de mon amie. Partir pour ne pas être prisonnier. Il est nécessaire parfois de changer les règles du jeu pour ne pas se reposer sur ses lauriers, et ne pas tomber dans la facilité. Le voyage nous oblige à rester vigilant. Partir, pour tout ça et pour le reste, les secrets.
Iscia, tu fais fusionner dans la marmite les voyages, les photos, la passion, l’écriture, les rêves et les secrets. Le mot survie n’a pratiquement pas de synonymes. Et à lui seul, il nous fait vivre.
par anti, mercredi 4 février 2009
Ce morceau Transit, réalisé à partir de quelques unes de mes photos prises à l’aéroport d’Orly à la fin de cet été et monté avec cette musique urbaine et planante d’All India Radio (Hotel Madras, album The Inevitable), a été inspiré également par les retrouvailles avec la première page de ce livre déjà lu : La Nuit transfigurée de Rezvani.
Enchevêtrement de fragments, mots, photos, musique. Un nouveau texte est en cours.
Je vous laisse un avant-goût de ce mélange avec la citation que Rezvani met en exergue.
« La musique est le seul domaine où l’homme réalise le présent.
Elle nous est donnée à seule fin d’instituer un ordre dans les choses, y compris et surtout un ordre entre l’homme et le temps. On ne saurait mieux préciser la sensation produite par la musique en l’identifiant avec celle que provoque en nous la contemplation du jeu des formes architecturales. Goethe le comprenait bien qui disait que l’architecture est une musique pétrifiée. »
Igor Stravinski
NB : J’ai mis en ligne un autre montage, à partir d’une musique d’Habett, et qui s’appelle AmbuTheme. La prochaine sera AnaDextre : écouter ici
NB(2) : Et, puisque cette page Dépolatoire devient par ce message une sorte de page d’annonce, je signale que vous pouvez rester informés des publications sur Touarance (sauf Dépolatoire et le wiki pour le moment) en vous abonnant au fil RSS
par Iscia, dimanche 21 décembre 2008
Dépolatoire serait un laboratoire presque secret où les reflets de miroir renverraient d’autres images de soi, du monde dans les différents éclats du jour et de la nuit selon les perceptions des uns et des autres. Les flux pirates qu’on ne peut apprivoiser selon Boro et les mots passionnels d’Anti emporté dans la tourmente des cieux sacrifiés. Si ici je prends le temps de revenir sur quelques uns des vos mots, ce n’est que pour préciser, approfondir ma pensée. En fait, je suis toujours en train de « construire » pour mieux entrer dans mes rêves. Merci à vous d’être encore là.
Ce n’est pas le trac que j’éprouve quand j’écris, prends des photos, voyage, partage. Le trac pour moi est quelque chose de passager et parfois lié à la peur d’échouer. Ce n’est pas non plus de la panique, sentiment que je n’ai jamais connu en voyage (mais tant de fois dans des situations sociales). Mon expérience aujourd’hui est autre-> (plus que jamais et au-delà de l’imagination).
par Iscia, lundi 15 décembre 2008
Nuage sacrifié - Sans pression
Ainsi donc, cette nouvelle version de Touarance fait peur. Je n’ai pas ressenti ce réflexe de survie en le parcourant mais plutôt la survie elle-même, celle que nous partageons au détour du quotidien. Nous n’avons pas peur, mais peut-être le trac, cette marque du doute, de l’attente, de l’inattendu, du moment important, de la décision, de la gêne (situation embarrassante que l’on veut fuir), du temps imminent. La peur inhibe, ronge l’invention ; le trac laisse entrouvert une fenêtre de passage, une brèche vers le déséquilibre suivant qui mènera à une nouvelle rencontre, à une nouvelle vibration.
"Parallèles" m’a précipité vers la maladie, celle qui s’introduit dans le ventre de l’intime, ce ventre, berceau des craintes et du désir. Iscia, tu me permettras d’effleurer seulement cette souffrance qui a précédé le sourire de la délivrance, ciselé dans le tourbillon des sens et des ses rendez-vous. Cette approche personnelle de la lecture de ce projet, qui imbibera le papier de la connaissance, vit dans les destins de l’existence et de sa recherche dans des trajectoires entrecroisées et parallèles. Oui, nous avons peur. Iscia, tu as peur "de cette histoire imaginaire, d’aller rejoindre l’inconnu". Moi aussi. J’ai peur de ne jamais l’enlacer, de ne jamais improviser sur le thème du silence partagé... peur de ne pas savoir comment faire.
La musique de la version musicale de "Parallèles" est vraiment magique, envoutante, énigmatique. Elle illustre peut-être la peur ou le trac, le malaise, l’indicible. "Eskal" brille par le voyage qu’il propose et par sa construction, sa structure en tourniquet tri-dimensionnel. C’est pour moi l’occasion de féliciter Stéphane, l’architecte-bâtisseur, co-scénariste de la conception d’une machine unique, alimentée par une source de vie, la vie d’Iscia.
par Anti, lundi 24 novembre 2008
Étrange et étrangeté, oui.
Je voulais un site transrelle et aléatoire, où l’on puisse se perdre, " Se perdre est une question de temps" écrit Antoine d’Agata. J’ai tellement besoin de temps pour construire, déconstuire, plier, déplier, connaître, me dévoiler ... ce site me ressemble beaucoup, il demande du temps, son approche n’est pas évidente, il ne se donne pas dès « la première fois ». Il faut savoir l’apprivoiser, c’était dans ce sens là que je l’entendais, Boro ...
Je pense que Touarance peut même faire peur de prime abord : Par où commencer ? Où va-t-on ? Et à la fin qu’est-ce qui nous arrive ?
Ce tableau noir par lequel on arrive et qui laisse en transparence des traces d’images et de mots d’aujourd’hui et du passé, ces « mots clés - clin d’oeil » impertinents ... et cette navigation incertaine ... tout cela peut être déroutant ... la première fois ...
Je suis d’accord, il n’est nullement question de dompter ces flux, c’est simplement un jeu où il (est) serait bon de se laisser aller et de trouver à prendre et à donner ...
J’aime cette page touarance.org qui m’impressionne à chaque fois, toutes ces images interconnectées ? disconnectées sont une source pour moi fabuleuse d’imagination ... J’aimerais que cette page soit aussi une invitation, oui, à pénétrer un univers imaginaire, une imagination en continue, le mien certes, mais aussi immanquablement le votre ...
A suivre Entre courbes et émois, ici
par Iscia, dimanche 16 novembre 2008
Ton site est étrange, c’est comme si on rentrait dans ton imagination et pas seulement dans ton imaginaire, c’est même comme si on rentrait dans ton cerveau. Ce n’est pas de la navigation, c’est une immersion dans une sorte de réseau d’échange entre neurones. Tu sais quand l’esprit vagabonde sans logique et que les images et les mots se succèdent sans que l’on comprenne les déterminismes des enchaînements. Ces images et ces mots que l’on fait se superposer, se substituer c’est un peu comme si on lisait dans tes pensées et les cliques ne nous donnent pas de clés mais nous renvoient à d’autres pensées. Ce qui est très troublant aussi c’est de reconnaître, à travers des images et des mots, des moments que l’on a pu partager et du coup on se sent proche et puis tout à coup loin.
Tu me disais qu’il faudrait du temps pour apprivoiser le site mais je ne sais pas si j’aurais envie de l’apprivoiser, quand j’écoute certaines musiques ou contemple certains tableaux, je n’ai pas envie de comprendre j’ai envie de me laisser porter. Et pourtant au hasard de quelques visites trop rapides j’ai déjà découvert des photos que je n’avais jamais vu, ou jamais vu comme ça, et j’aimerais pouvoir les retrouver... Ah un indexe parfaitement renseigné par une documentaliste bien coiffée et en jupe plissée... Non, je sais, ça n’irait pas ! Pas plus d’ailleurs que de tenter de cartographier des paysages magiques?. Tu te souviens? Ton site me fait aussi penser, aux archipels. Les marins comme les musiciens ne font jamais les mêmes voyages dans ces îlots qui émergent sans logique apparente, même si chacun, quand on y a mis le pied, peut révéler son ordonnancement une fois que l’on s’est abrité du bruit des vagues.
par Boro, vendredi 14 novembre 2008
Bonsoir Iscia,
Merci de nous offrir tes photos et tes textes.
Merci de nous faire sortir des chemins balisés et de nous forcer à errer.
Acceptons de nous perdre pour mieux trouver.
IsaRe
, jeudi 13 novembre 2008
Amis passageurs,
voici de nouvelles pages sur Touarance
une page comme une Transrelle sur laquelle on passe et qui se deplie / replie, des photos et des mots qui s accumulent depuis trois ans ... et puis sur les cotes deux autres pages (languettes verticales) a tirer comme une carte postale d un tiroir, Moirance ou celle-ci d un pays lointain Voyaahl
lors de mon dernier voyage au Kurdistan iranien, j’ai cherche a photographier la douleur et le bonheur de la solitude, de l errance http://touarance.org/attirance/sommaire.html, et c est seulement lors du stage photographique a Arles que j ai compris l importance d inventer pour eviter de souffrir a cause de l’absence, du manque
sur Voyaahl, de nouvelles ecritures et montages, tout d abord Paralleles http://www.touarance.org/fil_papiers/spip.php ?article=122 qui a ete realise a Arles, avec une musique The Notwist et puis qui m a inspire une fiction, une histoire a ecrire avec vous (vous pouvez modifier le texte et proposer ainsi une nouvelle version), c est une experience inedite sur Touarance (je verrai dans le temps comment gerer plus precisement cela), je vous laisse lire l edito qui n’en est pas un et l’histoire qui suit http://touarance.org/fil_papiers/spip.php ?article=126
de nouveaux travaux dans Solodie avec la musique et un premier montage avec Croirements d Habett, http://touarance.org/fil_papiers/spip.php ?article125, Stephane que j’ai croise a nouveau et qui m’a permis d’inventer toutes ces pages, ce n’est pas seulement du code, c’est un tres beau cadeau, merci Stephane !
Depolatoire est un espace ou deposer vos impressions, vos ressentis http://touarance.org/fil_papiers/spip.php ?article127
le site n est pas termine, j’ai encore quelques images et autres idees a mettre en ligne, (...) au cours de votre navigation, signalez moi les bugs ou vos idees pour ameliorer le site...
l’objectif etait d ameliorer la visibilite de ce que je fais, faciliter mon errance, en revoyant d’abord la navigation, et puis voila... maintenant j ai tres envie de renouveler cette experience de collaboration, inventer de nouvelles sequences a deux ou a plusieurs, realiser une version papier de mes histoires ...
... a poursuivre
Iscia
par iscia, vendredi 7 novembre 2008