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violons dans le silence
le photographe agrandit alors le détail jusqu’à la disparition du corps (Blow up, Antonioni)-
la balle de ce jeu improbable, un détail de cette mascarade - j’irai au-delà des montagnes montées de violons - ces violons même qui créent d’autres lignes - dépasser ce visible trop solidement parfait qui tue les émotions -
ce que je vois des émotions dans la vision, dans le corps qui souffre - échapper au cri, plonger dans le détail au-delà de cette ligne de souffrance - WereWolf qui ne connaissent pas la liberté -
esclaves du corps - je ne comprends pas - envie de crier - fuir - à nouveau
aucun refuge ne sera assez doux pour une saison qui manque à l’écran - toujours le miroir de Rachel révèle l’épaisseur de la peau dans le décalage du jardin vide, où le corps dans le vertige a disparu certes, pourtant il vit, je le sais
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Cat Power, Werewolf
F., dimanche 2 avril 2006
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