Je crois qu’il ne s’agit pas de cela dit le fou. Il grelottait à la sortie de son bunker post-nucléaire.
La loire toujours impudique et à présent sous la lune, comme elle l’était dans ses vapeurs matinales, solaires, de hamman arctique.
Cette ville, bleue et ocre, glacée, elle la sentait et percevait et touchait comme une application de son dedans sur un dehors complexe. Elle touchait là au point de fuite où se creusaient en elle, à partir de l’intérieur de son cerveau-oeil-corps, des couloirs pour communiquer avec le vide de ses cosmos imperceptibles, mais aussi du cosmos. Seule comptait la cheminée lointaine, sans "il", comme un élément de cette machinerie, une sorte de noosphère en miniature brûlante de sensualismes par où pourraient passer les mouvements impérieux et flux de son virtuel-actuel ? Un passage réversible en lui-même.
Le fou respira longuement.
Ces photos, elles sont sans métrique, ni boussole pour des évènements longs et dans les temps vertigineux. Non pas de métriques là dedans. Seulement ( ?) des intensités nomades.
Et puis cet humour glacé et aristocrate.
Le fou se dit qu’il échangerait bien ces temps, ce vent, ces fermetures contre toutes les cheminées du monde ! Ou alors pour un feu dans les déserts. Le fou prit un livre de Perse. Il se laissa glisser aux frontières labiles d’un bref sommeil. Il entra dans un rêve.
Non pas de métrique, et se redonner des espaces, faire varier la rencontre sans point d’archimède.
Le fou s’endormit en attendant l’ivresse plutôt que le rêve.