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Toujours lignes
« Ne pleure pas. Trace tes lignes. »
lignes déchirées
lignes de la déchirure
lignes fragiles qui enveloppent
des voiles qui se déchirent
la chair
l’épaisseur du corps
juste la trace
le contour
comme une meurtrisure
transparence
d’un autre monde
celui que l’on ne partage pas
que l’on donne par éclat
comme un cri, une extrême souffrance
l’absence ne peut pas être un manque
l’opacité n’est pas un refus
la brûlure un signe qui revient sans cesse
comme une note de Keith Jarrett
dans les terres d’une voix qu’on traverse
il te retrouvera
F., mercredi 21 décembre 2005
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Messages
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22 décembre 2005, par Boro
Keith Jarret n’est pas le musicien qu’il te faut en ce moment : trop de notes qui dessinent toujours des tourbillons dans lesquel on peut se noyer. Pour aller avec ton corps, qui semble danser au milieu des volutes ambrées d’un Rey del Mundo, il ne te faudrait que les quelques notes d’un blues qui te prendraient par la main, te feraient pleurer mais te donneraient aussi l’envie de sortir et de boire.
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