mars et la guerre et le feu
elle avait recueilli les différentes trajectoires de ces cils qui bouclaient dans le soir ; elle pensait les porter sur sa page blanche mais la guerre était là ; des hommes jetaient de boules de papier qui heurtaient les écritoires des anciens cultes afin de lutter contre les absurdités des jours qui passent ; et alors ? quels étaient les nouveaux messages ?
elle avait bu deux gorgées à la fontaine de cette ville, avant de repartir loin dans le désert sous son voile à peine clos qui ne pouvait l’abandonner
elle n’oublierait pas ce passage étroit entre les frontières où les hommes gardaient leur bonté comme un trésor, mais cet homme était passé et ne s’était pas arrêté, il avait déclenché dans sa cruauté des souffrances sur cette partie de la terre
la guerre s’est répandue dans tout le pays ; elle n’était pas la seule à se battre ; déchirer les masques des carnavals d’un autre siècle et ne pas se mentir, marcher, marcher
F., jeudi 2 mars 2006
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