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les codes avaient changé, les écritures ne pouvaient plus le renseigner, c’était comme des traces égarées, un chemin qui mène nulle part, quand on sait qu’il existe, l’homme sans bras était à l’arrêt,
les mains suspendues aux étoiles comme son regard bleu, les obstacles perdaient l’horizon cette fois-là, il marchait à l’écart, plus que jamais à l’écart, sur les marges, et pourtant il s’obstinait ... il aimait à croire que les mots, ceux volés au silence clandestin pouvaient encore scintiller entre les cieux de deux voyages, dans les vapeurs de deux verres de rhum à portée d’absolus paysages,
- jouer tous ses personnages pour dés-orient-er
il allait s’absenter pendant un moment, deux mois sûr, voire trois, pour remonter le fil de son histoire, celle qu’il va inventer pour oublier, pour aimer, pour incendier tout, tout ce qui vaut la peine
cette histoire pourrait être celle d’un voyageur qui chercherait à confondre les distances entre la terre brûlante dans ses mains et le noir fortifié de ses yeux, à moins que cela soit celle d’un photographe qui échapperait au cercle des amants,
qui chercherait à inventer son image ...
il observera les logs déserts pendant ce temps-là d’abstinence
et ça les médias n’en parleront pas, personne ne saura qu’il avait besoin d’être embras-sait
Marcher plus loin ... vers les tourbillons de lumière, les chars d'argent et de cuivre,
les traversées des éclairs sur le Danube, les pas de géant discontinus,
définitivement
F., mardi 26 juin 2007
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